Une odeur de gingembre
Un petit bijou en poche qui parle d'Asie encore ! de la Chine et du Japon plus précisément...
A travers des lettres et des notes prises dans un carnet, Mary, une jeune écossaise partie épouser son officier à Pékin nous emmène dans quarante ans de vie. Elle épousera son aristocrate anglais et en aura une fille Jane. Mariage arrangé, bonheur raté... Vivant dans le quartier des ambassades , elle dresse un portrait vif et intelligent de cette société européenne, conquérante, aisée. Elle rencontrera l'amour dans les bras d'un officier japonais dont elle tombera enceinte. Rejetée par son mari et la bonne société, elle fuira au Japon sous la protection de son amant. Mais, comme elle l'écrit à son amie, chaque fois qu'elle croit pouvoir s'installer paisiblement, de nouveaux évènements bouleversent sa vie.
Sous sa plume élégante, Mary nous explique la difficulté d'être une femme en ce début du XX° siècle, à être une femme éprise de liberté et faisant fi des traditions, à être une femme occidentale en Orient... Elle nous éclaire sur l'âme...
Un journal intime et un roman historique qui traverse la quasi première moitié du XX° siècle. Il nous fait découvrir la Chine et les raisons pour lesquelles certains européens en deviennent fous d'amour, le Japon son nationalisme féroce et ses moeurs si difficiles à comprendre pour les occidentaux avec pour toile de fond l'expansion colonialiste de la vielle Europe,puis la première guerre, le crack de 1929, le début de la seconde guerre...