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PATIN ET COUFFIN

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21 mai 2009

Le magasin des suicides

Dans une ville moderne, en des temps futurs, le suicide fait recette. La famille Tuvache en fait son commerce.000259367 Un commerce où les temps morts sont rares et les clients  en mal d'imagination sont nombreux et mortellement suicidaires. Toute la petite famille participe, parents et enfants : la fille, Marylin avec son death kiss, le grand Vincent met au point de nouveaux procédés. Mais arrive, le petit dernier Alan, qui va bouleverser l'ordre établi.
Un démarrage prometteur mais bien vite on soupçonne le dénouement. Un petit livre  sympa malgré tout pour un trajet en train... Mais pas de quoi vendre son âme au Diable ou se passer la corde au cou.

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12 février 2009

New York ! New York !

En voila, une semaine exceptionnelle... Enfin arrêtons de jouer les marseillaises, cinq jours mais cinq jours DSCF7013fabuleux... A moins d'une semaine des élections, en pleine Obamania, petite virée dans Harlem.
It's a new day et on le sent partout dans la rue... Les gens nous sourient en attendant le métro : je me demande pourquoi? Il le savent, ils le peuvent, le changement est en route.
Une famille de frenchies attend aussi le métro en souriant, ils adorent les frenchies en fait ces new-Yorkais, surtout avec des enfants aux yeux équarquillés et un bébé accroché dans le dos de son papa, qui lui aussi ne cesse de sourire malgré le manque de sommeil... Des conversations s'engagent, dans le bus, la rue, au BurgerKing du coin:
-en anglais ( merci cher "collège", de m'avoir donné de très bonnes bases malgré un accent de titi parisien)
-en espagnol (merci cher "collège" et virée en Espagne qui me permettent d'avoir un accent correct )
et merci melting pot d'avoir brassé autant de cultures à travers le monde qui permette de se comprendre : Dieu a perdu finalement : la Tour de Babel serait elle achevée, malgré tout? .

Essayons d'expliquer aux enfants Ground Zero. Bizarrement, les mots ont du mal à nous venir et bizarrement les enfants savent. Ils étaient pourtant si petits, en fait on se rend compte que depuis 7 ans, ils n'ont jamais cessé d'en entendre parler.

China town, de bon matin, les étals du marché à peine installés car tous sont encore sur la place, en plein Taî Chi. Puis Litlle Italy et ses patisseries hyper colorées, orange Halloween oblige. On s'engouffre dans le métro, quelques stations avec un papi qui s'émerveille devant notre bébé " he si so goodlooking" et qui est si heureux de rencontrer des français...

Envie d'un peu de culture, visite du Métropolitan Muséum. On a réussi à s'égarer en sortant du métro mais une charmante vieille dame en cirée jaune, bottes de pluie et superbe chien qui fait chaque jour sa promenade dans central park nous accompagne jusqu'à l'entrée. Petite discussion sur la France et la beauté de Paris et nous voilà projetés dans lieu bien plus animé et facile d'accès que le Louvre.  Bébé profite des Gauguin, Picasso ... et la liste serait trop longue... Même les deux grands profitent sans complexe...

Je ne serais pas exhaustive si j'oubliais Broadway, la 5° avenue et leurs lumières, la foule, les magasins surdimensionés qui ne "ferment jamais".

Que de rencontres, on en oublierait presque que nous ne sommes pas d'ici, que nous ne pourrons pas revenir de sitôt, qu'il y avaient tant de choses à voir et que nous nous sommes plus attachés aux gens qu'aux monuments... Mais n'est ce pas là  l'essentiel : les rencontres même furtives...

24 mars 2008

et voila pourquoi... 7 mois déjà

Et voila ! Un nouveau rythme à ma vie! et un et deux et trois...

6 couches, 4 tétées, 3 bavouillis par ci, 1000 calins par là, 2 machines par jour, sans compter les allers retours collège et école, sport copains et ciné... Et pourtant,ce que c'était bon d'être là.

La réalité capitaliste m'a rattrapée, retour au boulot, fô gagner de sous pour payer les factures!!!

  • fô gagner des sous pour consommer et relancer l'économie du pays!!!
  • fô travailler et gagner des sous, mamz'elle pour votre retraite!!! heu, pas envie de me projeter si loin, m'sieur!!!
  • fô travailler plus pour gagner plus!!! ça sert à quoi si je n'ai plus le temps de : 6 couches, 4 tétées, 1000 calins etc ....
  • l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et bien moi j'aime les grasses matinées, les petits déjeuners qui durent longtemps!!

C'est pô juste!!

15 novembre 2007

6 mois déjà

Une abstinence  voulue et appréciée mais finalement pesante.DSCF5043
6 mois déjà que je n'ai presque rien lu, donc rien écrit, presque rien vu donc presque rien photographié...
Oui pas rien, presque rien! C'est avec un petit week-end à Londres, en juin, que je reviens... Un temps magnifique, randonnées "urbaines" modernes et colorées! un peu trop court! A refaire...

Allez voir l'album.

1 mai 2007

Une odeur de gingembre

9782070309054Un petit bijou en poche qui parle d'Asie encore ! de la Chine et du Japon plus précisément...

A travers des lettres et des notes prises dans un carnet, Mary, une jeune écossaise partie épouser son officier à Pékin  nous emmène dans quarante ans de vie. Elle épousera son aristocrate anglais et en aura une fille Jane. Mariage arrangé, bonheur raté... Vivant dans le quartier des ambassades , elle dresse un portrait vif et intelligent  de cette société européenne, conquérante, aisée. Elle rencontrera l'amour dans les bras d'un officier japonais dont elle tombera enceinte. Rejetée par son mari et la bonne société, elle fuira au Japon sous la protection de son amant. Mais, comme elle l'écrit à son amie, chaque fois qu'elle croit pouvoir s'installer paisiblement, de nouveaux évènements bouleversent sa vie.

Sous sa plume élégante, Mary nous explique la difficulté d'être une femme en ce début du XX° siècle, à être une femme éprise de liberté et faisant fi des traditions, à être une  femme occidentale en Orient... Elle nous éclaire sur l'âme...

Un journal intime et un roman historique qui traverse la quasi  première moitié du XX° siècle.  Il nous fait découvrir la Chine et les raisons pour lesquelles certains européens en deviennent fous d'amour, le Japon son nationalisme féroce  et ses moeurs si difficiles à comprendre pour les occidentaux avec pour toile de fond  l'expansion colonialiste de la vielle Europe,puis la première guerre, le crack de 1929, le début de la seconde guerre...

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1 mai 2007

Un mois de somnolence...

Au sens propre du terme, je passe mon temps libre à dooormmiir : le petit poucet qui est en préparation pompe mes ressources énergétiques, déjà limitées, sans vergogne. Quant à lui ou elle,  pas de souci, mon ventre doit être une super boîte de nuit, tellement ça bouge, gigotte, remue, smurfe et autre , c'est le moove ...

Enfin, j'en étais  arrivée à un stade où  cuisiner était  un effort, sortir une épreuve herculéenne, réfléchir un défi, aller au travail une torture digne de l'INQUISITION ... Je me suis même demandée si je déprimais pas un peu là.. Mais mon petit doigt me l'a dit :"rassure toi la déprime , le babyblues c'est après ... Faut juste te bouger!!!".
OUI QUOI, tu réussis bien à bouquiner pendant des  heures, alors... Moustafette va être contente j'ai quelques posts sous les doigts, sans parler des bouquins  lus mais qui n'ont pas laissé  de notes dans mon carnet, et je vais pouvoir lui pondre quelques petites choses...Valdebaz retrouvera là, mon côté diesel :  pas très speed et parfois hésitante mais fidèle  sur le long terme. Et pour répondre à Musky, pour moi "la petite fadette" c'est plus qu'un souvenir de livre. C'est une vraie madeleine , cela m'évoque une journée, un morceau de vie...

3 avril 2007

Le questionnaire des 4

Merci à Valdebaz pour son invitation ! Voici donc le questionnaire des 4.

Les quatre livres de mon enfance :
OUI-OUI chauffeur de taxi
Le lion
La petite Fadette
L'affaire Caîus

Les quatre écrivains que je lirai et relirai encore :
Gavalda
Pennac
Kundera
Irving

Les quatre auteurs que je n’achèterai (ou n’emprunterai) probablement plus :
Higgins Clarck

King (Stephen)

Pagnol

Asimov

Les quatre livres que j’emmènerais sur une île déserte :
Belle du seigneur
La ville des prodiges

Un gros dictionnaire de langue française

Robinson Crusoé...

Les quatre premiers livres de ma liste à lire :
L’élégance du hérisson–Muriel Barbery
Une odeur de gingembre-Oswald Wynd

l'auteur!l'auteur!-David Lodge

Insecte-Claire Castillon

Les quatre x quatre derniers mots d’un de mes livres préférés :

"()je sais qu'aucune faute n'est oubliée tant que la conscience s'en souvient"- La pitié dangereuse

19 mars 2007

Le voyage de Monsieur Raminet

DanielRocherVoyageMonsieurRaminetMonsieur  Félix Raminet, professeur de droit, décide, au matin de sa retraite , de vivre pleinement ses nouveaux moments de liberté.
Son premier défi sera de passer son permis et de retourner en Bretagne. Ce petit extrait,narrant son démarrage en trombe dans le monde féroce des automobilistes en feront rire plus d'un, et surtout Valdebaz, le bibliomane ou musky avec les quels je partage mon horreur de la voiture. (même si chaque jour, je suis au supplice car obligée de me concentrer pour arriver entière à bon port).

"Monsieur Raminet opta donc pour l'autoroute. Considérant qu'il se trouvait aux commandes d'une voiture "moyenne", n'ayant garde, en outre, d'oublier qu'il avait "90 aux fesses", choisit de rouler sur la voie du milieu à exactement quatre-vingt dix kilomètres à l'heure. Cette sagesse fut immédiatement saluée par tous ceux qui, dans leurs véhicules, gros, petits, à deux ou à quatre roues, le dépassaient, sur la droite ou sur la gauche, en ne manquant pas d'actionner d'infinies variétés d'avertisseurs, trompes, cornes de brumes, tout en se livrant à des gestes particulièrement chaleureux : avant-bras repliés, et autres cordiales démonstrations. Monsieur Raminet répondait à chacun par un sourire et par un signe de tête approbateur, ce qui avait pour effet de redoubler les gesticulations de ses coreligionnaires. "Vraiment, songea-t-il, l'attention que me portent tous ces gens qui ne me connaissent pas est émouvante! Certes, comme je l'ai entendu dire, la route est une grande famille! " 

Enfin, ce petit bouquin sympathique n'est pas seulement le récit drolesque des pérégrinations d'un automobilste sexagénéaire. C'est plutôt un road-movie bretonnant d'un papie attachant, "très urbain"  qui semble naif  et qui fait des rencontres comme jamais auparavant. Sa rencontre avec Jane, jeune américaine libérée et sans complexes  qui fait un voyage d'étude pour sa thèse sur " la timidité dans l'approche amoureuse"  bouleversera son univers. Tous ces autres rencontres sont autant de personnages originaux (un auto-stoppeur délinquant, un SDF, des bourgeois malouins, un marin décidé à mourir en mer...).Des descriptions drôles et pleines de tendresse parsemées d'une philosophie de vie bien agréable et des réflexions sur des sujets parfois difficiles : solitude, mort, solidarité etc... qui néanmoins ne nous assomment pas tant le style reste léger : un concentré de bonne humeur!!

15 mars 2007

Aie, aie

Je ne sais pas ce qui se passe!! Impossible d'écrire quoi que ce soit sur mes dernières lectures. Peu de temps en ce moment et un vrai problème de concentration. La panne! Je suis un peu  déboussolée.Mais bon, je n'abandonne pas le combat. Je reviens de ce pas avec "le voyage de monsieur Raminet"... un petit roman bien frais..

a bientôt

27 février 2007

Clin d'oeil à Carambar

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http://www.carambar.fr/ (le site officiel)

http://abracarambar.free.fr/   (un site de fan)

Et voilà! retour instantané dans une enfance aux dents marrons, aux bouches difformes telles des champions de boxe et leur protège-dents, au doigts collants, aux tee-shirts blancs tachés...

Et ce temps passé à ouvrir délicatement le fameux carambar en faisant attention de ne pas déchirer le précieux emballage qui contient LA blague : sinon SACRILEGE et gage!

Il faut en lire au moins une, de toute façon la seconde est toujours coupée et là il faut faire preuve d'une imagination débordante collante et déconnante comme celle de ces employés carambaresques payées pour CA!!! Si on s'en sort, nous voilà nommé MC Carambar et selon nos performances, nos étoiles changent.

La vérité, du haut de mes  neuf onze ans je trouvais ça franchement débile et ne comprenais pas. Aujourd'hui, j'adore la tête des mes enfants quand ils lisent une blague du concombre masqué ou qu'ils réfléchissent sérieusement à "pour toi c'est quoi le pire?".

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A la maison , c'est une institution : pour moi les caranouga à petite dose. Les enfants préfèrent les traditionnels mais en mère cruelle, j'essaie de  leur faire passer les "aux fruits" sans grand succès: ma cruauté n'est pas à la hauteur!!! Quant à l'homme de la maison, c'est par paquets et aussi en boisson :  quatre carambar dilués dans une bouteille de  vodka puis stage au freezer! Il y a même des recettes de dessert mais je ne suis pas bec sucré.

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